Alors que les résidences services seniors actuelles ciblent les seniors autonomes, le concept Heurus (bonheur en breton) vise plutôt les ainés en perte d’autonomie, un public qui va connaître une forte croissance dans les années à venir compte-tenu du vieillissement des populations.
 
L’idée ? Commercialiser des logements de qualité associés à une offre de services complète destiné aux personnes âgées en perte d’autonomie mais qui peuvent encore vivre seules. Par exemple, un couple d’ainés dont l’un des deux est dépendant. Les personnes âgées en perte d’autonomie qui ne se reconnaissent pas dans le modèle actuel des maisons de retraite. Les personnes handicapées vieillissantes qui, en raison d’un âge inférieur à 60 ans, ne trouvent pas leur place en institution. Les ainés autonomes dont les revenus sont au-dessus des plafonds de ressources HLM appliqués par la plupart des gestionnaires de Foyers-Logements… 
 
Pour répondre au mieux aux besoins de ces résidents, le directeur de l’établissement lui-même sera diplômé du monde médico-social.
 
Côté tarif, un T1 de 31m² coûtera 1.600 euros par mois, pack de services inclus. Pour ce prix, Heurus assure dans son communiqué qu’elle fournira un service « quasiment semblable aux dispositifs des EHPAD pour les personnes en perte d’autonomie ».
    
A ce jour, la  résidence « Steredenn » est déjà vendue à 85% et un tiers des acquéreurs est issu du monde de la santé. Alors que l’ouverture est prévue pour fin 2016, il ne reste qu’une vingtaine d’appartements à vendre sur 107.