Méditer sur la méditation : un nouveau « Que sais-je ? » qui donne toutes les clés !

Les éditions Presse Universitaire de France (PUF) vont publier le 14 janvier prochain un nouveau « Que sais-je », rédigé par l’écrivain et philosophe Fabrice Midal, sur la méditation, pratique ancestrale qui ne cesse de se développer dans nos sociétés. De l’art à la santé en passant par les sciences et les religions. A méditer.





Exercer son esprit à être plus présent. Expérimenter la pleine conscience. Trouver la juste manière d’être. Répondre à la crise de la transmission de notre temps. Surmonter la déshumanisation de notre époque.  Apprendre le sens de l’attention juste…
 
D’où vient la méditation, que propose-t-elle et pourquoi a-t-elle un succès grandissant dans nos sociétés ? Bouddhiste et laïcisée, elle a fait, depuis quelques années, son entrée dans les hôpitaux, les prisons comme les écoles.
 
Nous avons parfois l’impression qu’elle recouvre une seule réalité. La méditation vient en fait de sources diverses, en particulier des moines du nord de la Thaïlande, des dojos Zen du Japon ou encore des universités monastiques du Tibet.
 
Ces approches ont toutes leur singularité et unité. Elles ont aussi une base commune : la méditation est l’union de l’attention et de la vigilance discriminante. En quoi cela consiste-t-il et pourquoi la pratique méditative connaît-elle aujourd’hui un succès grandissant en Occident et dans le monde entier ? Faut-il y voir un simple outil de gestion du stress généré par nos sociétés contemporaines ?
 
Pour définir cette pratique, Fabrice Midal en explore les racines, les textes fondateurs, les formes essentielles, les liens avec les différentes spiritualités. Il interroge aussi l’intérêt que lui portent la psychologie, la philosophie, les arts ou encore les neurosciences. Il montre ainsi en quoi, parce qu’elle incarne une autre entente de l’être humain, son usage est une réponse à la crise des temps modernes.
 
Méditation & sciences

Angoisse, dépression, stress, hypertension, insomnie… Selon les neurosciences, la méditation pourrait être un remède. Mais le « matérialisme mécanique de la science » ne doit pas nous éloigner de l’essentiel : l’exploration de l’expérience humaine.
 
Méditation & religions

« Quelles que soient les différences entre les traditions spirituelles, toute méditation vise à dissoudre l’oubli qui nous aveugle et nous tient à distance de notre être propre. »
 
Méditation & art

« Nous nous sommes profondément trompés en pensant l’art à partir de l’esthétique et du plaisir qu’il peut nous faire ressentir. Il ouvre, en vérité, à une expérience méditative : nous rendre voyant, c’est-à-dire rendre à la sensibilité son pouvoir d’imagination ».
 
Méditation & psychologie

Selon les psychothérapeutes, « la méditation est apparue comme une manière de relier la souffrance par une analyse subtile de l’esprit humain. (…) Elle ne doit pas nous éviter de rencontrer le chaos et la douleur, mais nous aider à nous y relier avec courage et présence ».
 
Méditation & philosophie

« Méditer est en soi un exercice phénoménologique. C’est découvrir que nous vivons à travers un ensemble d’habitudes et de pensées toutes faites, d’illusions et de peurs, qui nous empêchent d’être ».
 
Philosophe et écrivain. Fondateur de l’École occidentale de méditation, Fabrice Midal est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Méditations. 12 méditations guidées pour s’ouvrir aux autres et à soi-même (Pocket/audiolib, 2011) et Pratique de la méditation. Un regard plus clair sur votre vie et sur le monde (Le Livre de poche, 2012). 

Article publié le 11/12/2013 à 09:13 | Lu 1586 fois