Marseille : les Journées Françaises de l’Insuffisance Cardiaque (18 et 19 septembre)

Organisées par le Groupe de travail Insuffisance cardiaque et Cardiomyopathie de la Société Française de Cardiologie, les 10èmes Journées Françaises de l’Insuffisance Cardiaque auront lieu cette année les 18 et 19 septembre 2014 au Palais du Pharo de Marseille. Détails.


Marseille : les Journées Françaises de l’Insuffisance Cardiaque (18 et 19 septembre)
L’insuffisance cardiaque est une maladie relativement mal connue du grand public.
 
On considère qu’il y a insuffisance cardiaque quand le cœur n’est plus capable d’effectuer correctement son travail de « pompage ».
 
Il n’est donc plus à même d’assurer plus le débit sanguin nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme.
 
Il s’agit d’un problème de santé relativement grave qui se traduit, entre autres, par un essoufflement et une fatigue disproportionnés par rapport aux efforts produits.
 
Elle survient généralement chez des individus dont la santé est fragilisée depuis plusieurs années par des troubles cardiaques ou respiratoires ou par de l’hypertension. Le pourcentage de survie cinq ans après le diagnostic est d’environ 50 %. Habituellement, l’insuffisance cardiaque touche l’un ou l’autre des deux ventricules, mais parfois, elle peut atteindre deux.
 
Globalement, cette pathologie reste insuffisamment diagnostiquée par les médecins. Ainsi, vingt-six  millions de personnes dans le monde souffrent d’insuffisance cardiaque. Et en France, plus d’un million de personnes sont concernés par cette pathologie qui est la première cause d’hospitalisation chez l’adulte, avec 160 000 hospitalisations par an.
 
Dans un livre blanc destiné à alerter les pouvoirs publics, les spécialistes proposent la mise en place de programmes de prévention et de sensibilisation afin que cette pathologie soit mieux reconnue. Car le constat est alarmant : en effet, seuls 3% du public connaît les symptômes de l’insuffisance cardiaque contre 28% pour l’infarctus et 48% pour l’AVC. De plus, un insuffisant cardiaque sur deux n’est pas correctement diagnostiqué.

Publié le 28/08/2014 à 05:00 | Lu 561 fois