La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie

Mer rouge, golf d’Aqaba, Wadi Rum, Petra, Karnak, Vallée des Rois, etc. Des noms qui font rêver, qui vous entrainent sur les traces de Lawrence d’Arabie ou d’Henri de Monfreid. Des lieux mythiques chargés d’histoire que vous pouvez découvrir en vous offrant une semaine de vacances sur La Belle de l’Adriatique, un bateau de 110 mètres de long appartenant à la compagnie CroisiEurope, qui propose pendant trois mois chaque année des séjours entre l’Egypte et la Jordanie. Parés pour l’embarquement ? Larguez les amarres et préparez-vous à une « forrrmidaaable » croisière !


Roissy Charles-de-Gaulle, France. Samedi 5 décembre aux aurores. Il fait nuit. Il fait froid. Il pleut. Les voyageurs se précipitent dans les halls vides de l’aérogare pour aller se faire enregistrer sur les premiers vols de la journée... Une seule idée en tête : quitter ce Paris gris où l’hiver s’est installé pour de longues semaines.

Sharm-el-Sheikh, Egypte. Cinq heures plus tard. Contraste. Le soleil brille, le thermomètre de l’aéroport indique 23 degrés. Le ciel est bleu azur. Les arêtes des montagnes beiges et brunes du Sinaï se détachent sur l’horizon. Les bus nous conduisent vers le port où nous attend la Belle de l’Adriatique (voir encadré ci-dessous). Un navire de 110 mètres de long, 12 de large, qui vogue l’été sur la Méditerranée et prend ses quartiers d’hiver sur la mer Rouge, entre l’Egypte et la Jordanie.

Chaque semaine (du samedi au samedi), ce bateau effectue une rotation de 650 kilomètres entre Sharm-el-Sheikh, Aqaba, Safaga pour revenir à son port de départ huit jours plus tard. Chaque semaine, ce bateau de la compagnie CroisiEurope peut transporter jusqu’à 200 passagers qui profitent de cette croisière pour découvrir quelques-uns des « spots » incontournables de l’Egypte et de la Jordanie.

Des lieux mythiques, chargés d’histoire : Aqaba et le désert du Wadi Rum, rendus célèbres par Lawrence d’Arabie. Petra et son fameux « trésor ». Louxor, Karnak et la Vallée des Rois. Le monastère Sainte-Catherine, perdu en plein Sinaï et qui abrite le Buisson ardent de Moïse.

A votre arrivée dans le très moderne aéroport de Sharm-el-Sheikh (sud du Sinaï) après 4H30 de vol, vous êtes directement pris en charge par les équipes de CroisiEurope… Le trajet de l’aéroport à la zone portuaire -que vous apercevez d’avion sur l’aile droite de l’appareil, dix minutes avant l’atterrissage- dure une petite demi-heure.

L'après-midi est libre, vous pouvez tranquillement vaquer à vos occupations. Profitez-en pour découvrir le navire. Prenez vos marques, repérez bien votre chambre, les nombreux ponts, les différentes salles (restaurants, bars, terrasses, ponts-promenades, etc.). En fin de journée, vous aurez droit à la présentation des consignes de sécurité. Il est en effet indispensable d’apprendre à enfiler et attacher votre gilet de sauvetage le plus rapidement possible !
La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
Après votre première nuit sur le bateau, préparez-vous à déguster un plantureux petit-déjeuner.

Aucun programme n'est prévu en matinée. Profitez-en pour vous rendre à Sharm-el-Sheikh (un quart d’heure à pied ou 4 euros en taxi). Cette ville très touristique n’a rien d’inoubliable, mais une petite balade dans le souk mérite tout de même un petit détour. Sachez que la plupart des commerces acceptent les euros. Toutefois, tout achat réglé avec cette devise est « surtaxé ». Privilégiez plutôt la monnaie locale. N’hésitez pas à tirer quelques centaines de livres égyptiennes pour votre séjour, soit à l’aéroport, soit dans le centre-ville (100 Livres égyptiennes valent environ 12 euros)

Aventurez-vous jusqu’au fond du marché, de petites échoppes y proposent des tissus, des tapis ou des épices. Au détour d’une ruelle, les bonnes odeurs de pain chaud chatouilleront vos narines. Offrez-vous une pita avant de retourner tranquillement au navire.

Après la pause déjeuner, vous avez la possibilité d’effectuer une excursion dans un bateau à fond de verre pour admirer les petits poissons de la mer Rouge… Restez plutôt sur le bateau pour habituer votre peau aux rayons du soleil, allongés sur le pont supérieur. Prélassez-vous dans les transats tout en dégustant l’un des nombreux cocktails -avec ou sans alcool- disponibles au bar.

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
18 heures : le crépuscule tombe. Les moteurs du bateau se mettent à vrombir. Doucement, le quai s’éloigne. Direction plein nord, les côtes égyptiennes à bâbord ; les côtes de l’Arabie Saoudite à tribord. Quelques lumières scintillent ici et là. Vous êtes en mer pour une traversée qui va durer 12 heures environ (200 km / 108 nm). Direction Aqaba. La Jordanie.

3ème jour : arrivée à Aqaba. Ce port, rendu mythique par Lawrence d’Arabie est la seule entrée maritime de la Jordanie. Si la mer est bonne et que les vents sont porteurs, vous aurez peut-être la chance d’arriver plus tôt que prévu. Echappez-vous pour une petite promenade en ville. Arrêtez-vous dans l’un des restaurants qui se trouve juste après le fort des Mamelouks (laissez-vous guider par les odeurs de poulet grillé et de shawarma). Il vous en coutera deux dinars jordaniens par personne (deux euros). Plus loin, offrez-vous un kéfié dans les boutiques qui sont installées devant la grande mosquée d’Aqaba. C’est l’un des seuls endroits où vous pourrez acquérir l’une de ces écharpes traditionnelles (généralement blanche et noir ou blanche et rouge) dans des tons beiges, marrons, khakis, bordeaux ou gris du plus bel effet. Comptez 6 dinars (environ 6 euros).

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
Soyez de retour à 13h30 pour le départ de votre bus vers le désert du Wadi Rum. Surtout, ne manquez pas cette escapade !

Après un trajet en car d’une heure et demie, vous parvenez à l’entrée du désert, située au nord d’Aqaba. Une escouade de jeeps garée devant la falaise des Sept Piliers de la Sagesse vous attend pour une belle virée entre les montagnes de grès rouge et les plaines sablonneuses. L’excursion est ponctuée d’arrêts –« obligés »- chez les Bédouins qui vous « offriront » un thé contre l’achat d’un bibelot. Faites attention si vous avez des problèmes de dos. Vous risquez de ressentir les effets de votre « raid » une fois de retour au bateau !

Bien sûr, chaque jour, un copieux diner est organisé sur le navire. Pas de carte. Le chef vous propose un menu thématique à chaque escale. Un soir, les pirates sont à l’honneur ; un autre jour, vous avez droit à une soirée égyptienne ou jordanienne. L’eau et le vin sont compris dans le forfait de votre voyage. En revanche, les boissons consommées durant la journée sont payantes (au moyen d’une carte prépayée de 50 euros). Sachez également que des jeux sont organisés quotidiennement. Les meilleurs gagnent des coupons qui leur permettent de bénéficier d’un apéro gratuit !

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie

La quatrième journée de votre croisière est indéniablement l’un des instants « clé » de votre séjour. Il vous faudra vous lever aux aurores pour prendre un bus qui vous mènera directement à Petra… Après trois heures de route -en passant par un col situé à 1.700 mètres d’altitude- vous arrivez enfin sur ce site archéologique exceptionnel abritant l’une des sept merveilles du monde. Préparez des vêtements chauds. La température sur place peut en effet baisser d’une dizaine de degrés -voire plus- par rapport à Aqaba. Echarpes et laines polaires (légères et toujours pratiques en voyage) sont indispensables.

Pétra : ville troglodyte, cité mythique

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
La ville de Pétra -qui tire son nom du mot grec signifiant roche-, se situe à une centaine de kilomètres au nord d’Aqaba. Son passé est riche et mouvementé. Des Nabatéens (6ème siècle avant J.C.) aux Romains en passant par les Byzantins, cette cité troglodyte a été soumise aux tourments de l’histoire.

Sa (re)découverte en 1812 est digne d’un roman. En effet, l’aventurier suisse Jean-Louis Burckhardt, en voyage dans la région, entend parler d’une forteresse naturelle, de vestiges archéologiques fabuleux, qui seraient situés près du village de Wadi Moussa en Jordanie. Arabophone, il se fait appeler Cheick Ibrahim Ibn Abdallah. Il obtient ensuite l’autorisation de visiter le site en se faisant passer pour un pèlerin souhaitant sacrifier une chèvre sur le Djebel Haroun. Accompagné d’un guide plutôt suspicieux, il ne pourra prendre aucune note lors de cette excursion, mais était bien conscient de l’importance de sa découverte…

Le site de Pétra est isolé du village de Wadi Moussa par un haut massif de grès que l’on traverse en passant par un étroit sentier d’1.2 kilomètre de long que l’on appelle le Siq. La promenade pour atteindre le Khazneh (trésor en arabe) dure une bonne demi-heure. Rien de difficile. Soyez simplement équipés de bonnes chaussures, d’un couvre-chef et hydratez-vous régulièrement. Au bout de ce chemin large de 3 à 11 mètres, vous découvrirez, à l’occasion d’un dernier virage, le fameux –et splendide- Khazneh. Nul doute que l’émotion sera au rendez-vous.

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
Votre cinquième journée est dédiée au farniente et aux loisirs. En effet, le soir, à votre retour de Petra, la Belle de l’Adriatique quitte le port d’Aqaba et la Jordanie pour mettre le cap au sud. Direction Safaga. Un trajet d’une durée de 18 heures (317 km / 176 nm).

Sachez d’ailleurs qu’en mer, vous pouvez admirer la progression du bateau directement de votre chambre grâce à une caméra qui se trouve à la proue du navire. Vous pouvez aussi mettre à profit vos heures de repos pour vous instruire. En effet, tout au long de votre croisière vous avez la possibilité d’assister à des conférences qui vous permettent de mieux comprendre l’Egypte et la Jordanie d’hier et d’aujourd’hui.

Le sixième jour est entièrement consacré à la visite de Louxor. Encore un réveil aux aurores pour prendre un bus. Direction plein ouest vers le Nil. Petit à petit, au fur et à mesure que le car progresse vers le fleuve, le paysage change. Le désert cède la place aux plantations et à l’élevage. Trouées vertes au milieu des ocres. Une fois passés les innombrables « check points » aux militaires armés de mitraillettes, vous parvenez, enfin, à Thèbes l’égyptienne.

Louxor / Karnak / Vallée des Rois

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
La ville de Louxor est située sur le Nil. Sur la rive orientale, vous trouverez la cité moderne, les hôtels, les marchés, mais surtout, les temples de Louxor et de Karnak. L’excursion organisée par CroisiEurope vous emmène directement sur le site de Karnak.

Plus de 125 hectares de splendeurs. L’incontournable allée de sphinx-béliers, onze temples et la forêt de 134 colonnes qui soutenaient un plafond de 25 mètres de haut. Certes, il y a du monde, mais la visite vaut le détour. A noter que l’Obélisque de la place de la Concorde provient de Louxor ; il fut offert à la France en 1831 par le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali.

Sur la rive occidentale, là où le soleil se couche, là où la vie se termine pour les Egyptiens anciens, se trouvent les fameuses Vallées des rois et des reines. Après avoir effectué un stop rapide pour admirer les Colosses de Memnon (taillé chacun dans un seul bloc de pierre de 1.000 tonnes de 18 mètres de haut), vous pourrez ensuite vous laisser séduire par les tombes de Amenhotep II, Thotmosis III, Ramsès III, Ramsès VI ou Ramsès IX. Attention, trois tombes maximum par visite. Et les photos sont interdites -pour protéger les œuvres.

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie

Arrive votre dernier jour sur le bateau après une nuit en mer. Retour à Sharm-el-Sheikh. Retour au point de départ. Un ultime réveil matinal. Une dernière excursion à ne pas manquer. Cette fois-ci, le car remonte plein nord, vers Dahad, avant de bifurquer vers l’ouest et les montagnes du Sinaï. S’ensuit alors, une route tortueuse (dont malheureusement les bas-côtés semblent servir de poubelles) bordée de roches rouges, ocres, jaunes et beiges drapées de brume, et voilà qu’apparait enfin, une haute muraille de granite vermillon entourée d’altiers cyprès.

Monastère Sainte Catherine

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
En plein cœur du Sinaï, à 1.570 mètres d’altitude, le monastère grec orthodoxe Sainte Catherine fondé au IVème siècle est, avec sa vingtaine de moines, le plus petit diocèse au monde.

Le pèlerin s’y recueille devant le puits de Moïse et le Buisson ardent avant de visiter la basilique de la Transfiguration, aux riches icônes et au plafond en bois soutenant près de cinquante lampes en argent. C’est également le seul endroit au monde où un minaret et un clocher sont construits l’un à côté de l’autre.

Un peu plus loin, derrière le potager, la chapelle Saint-Tryphon renferme l’ossuaire. La « salle de guérison des âmes » (malheureusement fermée au public) compte plus de 3.000 manuscrits et cinq mille ouvrages en grec, copte, arménien,… C’est la deuxième bibliothèque au monde.

Si le monastère accueille les touristes à partir de 9H30, une excursion (départ au milieu de la nuit) permet après quatre heures d’ascension (qui se termine par 3.750 marches), de découvrir, au lever du soleil, le site depuis le mont Sinaï, lieu saint pour les juifs, les chrétiens et les musulmans culminant à 2.285 mètres : un spectacle grandiose pour les plus courageux.

Le dernier jour. Il vous reste une matinée pour flâner une fois encore dans les rues de Sharm-el-Sheikh ou pour vous reposer avant votre départ vers l’aéroport. Le coeur gros de laisser derrière vous tant de beautés... Avec cependant, un sentiment qui vous taraude... "C'est sûr, un jour, je reviendrai".

La Belle de l’Adriatique

La Belle de l’Adriatique est le premier bateau maritime de la compagnie CroisiEurope. Lancé en 2007, ce navire affiche 110 mètres de long et 12.8 mètres de large.

Il est équipé de 100 cabines tout confort (salle de bain-douche-toilette, télévision écran plat, Internet, mini coffre-fort) donnant toutes sur l’extérieur. A noter que la Belle de l’Adriatique dispose d’une chambre pour personne à accessibilité réduite. Le bateau peut emporter 200 passagers et 50 membres d’équipage. Il dispose d’un grand salon-bar-dancing, d’un piano-bar, d’une grande salle de restaurant, d’un pont « soleil » doté de transats, de deux jacuzzis et d’appareils de remise en forme.

Que ceux qui sont sujets au mal de mer se rassurent. La Belle de l’Adriatique est un bateau relativement stable. En effet, en cas de mer agitée, houleuse, il est équipé de deux stabilisateurs latéraux qui permettent au navire d’être moins secoué par les vagues et le vent.

En terme de taille, ce navire s’apparenterait plus à un grand yacht qu’à l’un de ses immenses bateaux de croisière qui ressemblent à de grands complexes hôteliers sur l’eau. Avec ses 110 mètres de longueur, il conserve une « taille humaine » qui lui permet, de surcroit, de réaliser des itinéraires côtiers et d’accoster dans des ports de moindre dimension.

La Belle de l’Adriatique croise sur la mer Rouge, entre l’Egypte et la Jordanie, de décembre à février. Le reste de l’année, le navire repart naviguer en Méditerranée, sur l’Adriatique, mais ceci est une autre histoire…

A voir, à lire

La Belle de l’Adriatique : huit jours de croisière pour un condensé d’Egypte et de Jordanie
Lawrence d’Arabie (1962), chef d’œuvre du 7ème art. Un film culte de David Lean qui remporta sept Oscar à Hollywood. Avec Peter O’Toole, Alec Guiness, Omar Sharif. Disponible en DVD Zone 2, version restaurée (13 euros).

Les Sept piliers de la sagesse de Thomas Edward Lawrence
Figure mythique à la personnalité complexe, officier militaire et aventurier idéaliste anglais, Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d'Arabie, fut également un grand prosateur.
Essai paru chez Folio (10,60 euros).

Henry de Monfreid : l'aventurier de la mer Rouge par Georges Page
Henry de Monfreid est un des derniers, et sans doute le plus connu, des aventuriers français. Il part en 1911 pour Djibouti, alors possession française, faire le négoce du café et de la peau. Il construit lui-même ses boutres, dont la plus célèbre, L'Altaïr, croise au large des côtes de la mer Rouge. Livre disponible aux Editions Grancher, collection Histoire d’aujourd’hui (21 euros)

Le quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell . Quatre livres : Justine, Mountolive, Balthazar et Clea. Alexandrie, ville cosmopolite des années 30. Des hommes et des femmes se croisent, s’aiment, se rejettent. Quatre personnages qui narrent les mêmes histoires. Chacun avec sa propre vision des choses. Une œuvre éblouissante. Edité en poche chez J’ai lu.

Profitez également de cette escapade pour découvrir l’œuvre de Gilbert Sinoué, dont de nombreux ouvrages traitent de l’Egypte. La plupart de ses livres sont disponibles en Folio : La fille du Nil, Akhenaton, le dieu maudit, L’Egyptienne, Le livre des sagesses d'orient, etc.

Soulignons enfin la sortie début 2010 d’une méthode Assimil entièrement consacrée à l’Egyptien hiéroglyphique. Pour tout comprendre des monuments que vous allez croiser sur votre route.

Deux guides complets et pratiques
Lonely planet Egypte
5ème édition
ISBN 978-2-84070-761-5
544 pages / 22 euros

Lonely planet Jordanie
3ème édition
ISBN 978-2-84070-887-2
352 pages / 19 euros

Infos pratiques

CroisiEurope
12 rue de la Division Leclerc
67000 Strasbourg
Tél numéro Indigo : 0 825 333 777

A partir de 1.298 euros (plus 380 euros environ pour les excursions et une centaine d'euros pour les visas)

NB : passeport obligatoire pour cette croisière, valable six mois après la date du retour.

Bureau du Tourisme Egyptien
90 avenue des Champs Elysées
75008 Paris

Tel. 01 45 62 94 42 ou 43


Publié le 22/12/2009 à 22:47 | Lu 9147 fois