Compte-tenu de la durée de vie qui s’allonge, la perte d’autonomie des personnes âgées est un phénomène de société de plus en plus courant… Et qui va s’amplifier dans les années à venir compte du vieillissement de la population. C’est malheureusement mathématique.
Cette perte d’autonomie peut survenir brutalement ou s’installer au contraire progressivement et inverser de manière significative (et souvent définitive) le schéma familial. L’enfant (ou le conjoint) devient alors aidant familial et prend le rôle de pilier pour la personne en situation de dépendance.
Ainsi, l’« aidant familial » est la personne venant en aide à titre non professionnel à l’un de ses proches en perte d’autonomie. Mais dans la réalité, quel est cet aidant qui, souvent, ne se sait pas aidant lui-même ; ou qui peut s’indigner de ce qualificatif jugé étranger à une relation d’amour et de tendresse naturelle ? Et puis, ne sommes-nous pas tous, à un moment de notre vie des « aidés », devenus au cours du temps des « aidants », et à nouveau susceptibles d’être aidés…
En quoi consiste, selon les pathologies, le rôle de l’aidant ? Comment appréhender l’implication et la charge que représente cette fonction ? Comment comprendre la relation aidant-aidé ? La recherche sur les aidants n’en est qu’à ses débuts : absence de modèles théoriques, obsolescence des outils dans l’approche de leurs difficultés, carences méthodologiques des travaux les concernant, défaut d’évaluation des mesures d’accompagnement…
Alors qu’une véritable politique de l’aide aux aidants continue à faire défaut, il est urgent d’organiser et de structurer la recherche sur les aidants. Dans cet esprit, cet ouvrage dresse un panorama des travaux sur le sujet : des pathologies où le rôle de l’aidant est déjà reconnu à celles où il est méconnu –enfants autistes, malades chroniques, alcooliques… Enfin, c’est un véritable appel à l’aide que lancent les auteurs pour soutenir la recherche sur les aidants.
Comme le rappelle l’éditeur : « un ouvrage très novateur sur un champ encore peu exploré et un véritable enjeu de santé publique pour les années à venir ».
Cette perte d’autonomie peut survenir brutalement ou s’installer au contraire progressivement et inverser de manière significative (et souvent définitive) le schéma familial. L’enfant (ou le conjoint) devient alors aidant familial et prend le rôle de pilier pour la personne en situation de dépendance.
Ainsi, l’« aidant familial » est la personne venant en aide à titre non professionnel à l’un de ses proches en perte d’autonomie. Mais dans la réalité, quel est cet aidant qui, souvent, ne se sait pas aidant lui-même ; ou qui peut s’indigner de ce qualificatif jugé étranger à une relation d’amour et de tendresse naturelle ? Et puis, ne sommes-nous pas tous, à un moment de notre vie des « aidés », devenus au cours du temps des « aidants », et à nouveau susceptibles d’être aidés…
En quoi consiste, selon les pathologies, le rôle de l’aidant ? Comment appréhender l’implication et la charge que représente cette fonction ? Comment comprendre la relation aidant-aidé ? La recherche sur les aidants n’en est qu’à ses débuts : absence de modèles théoriques, obsolescence des outils dans l’approche de leurs difficultés, carences méthodologiques des travaux les concernant, défaut d’évaluation des mesures d’accompagnement…
Alors qu’une véritable politique de l’aide aux aidants continue à faire défaut, il est urgent d’organiser et de structurer la recherche sur les aidants. Dans cet esprit, cet ouvrage dresse un panorama des travaux sur le sujet : des pathologies où le rôle de l’aidant est déjà reconnu à celles où il est méconnu –enfants autistes, malades chroniques, alcooliques… Enfin, c’est un véritable appel à l’aide que lancent les auteurs pour soutenir la recherche sur les aidants.
Comme le rappelle l’éditeur : « un ouvrage très novateur sur un champ encore peu exploré et un véritable enjeu de santé publique pour les années à venir ».
