Japon : l'ascension du Mont Fuji en Millet

Qu’il s’agisse d’une balade de trois heures ou d’une course de deux jours, la montagne impose d’avoir toujours avec soi un minimum d’équipement. Chaussures en premier lieu et vêtements protecteurs ensuite. Coupe vent, polaire et alimentation qui nécessitent un sac à dos léger et confortable.





Parcourue en deux jours, la montée du Fuji qui culmine à 3.776 mètres ne réclame qu’un petit sac de 30 litres. Il sera néanmoins bien rempli. Variation météo fréquente qui balance entre beau temps et pluie impose à la fois des vêtements étanches à des pluies presque tropicales complétées par des rafales de vent soudaines. Boisson et nourriture, matériel photo éventuel, demanderont également leur place dans le sac.
 
Pour cette simple montée aller et retour, notre compagnon de trek est un Millet Ubic 30. Léger (1180 gr), équipé de nombreux rangements et poches, il s’avère très pratique. Une polaire, un t-shirt, un sur pantalon, une lampe frontale sont vite enfournés. Deux thermos et quelques barres de céréales complètent la charge. Une paire de bâtons télescopiques se fixe facilement dans un système préconçu.
 
Son ergonomie bien pensée contribue à son confort d’utilisation et le choix de mousses absorbantes participent largement au fait que l’on finit par oublier que l’on a un sac sur le dos. La charge équilibrée contribue à également à ce confort. On apprécie l’accès du sac, soit par le haut, soit par le fond ce qui est toujours utile et évite d’avoir à vider son sac pour prendre un vêtement rangé dans le bas. Polyvalent, c’est le sac idéal pour les petites courses d’une journée ou deux. On peut facilement y fixer des skis, des raquettes, un piolet ou des bâtons. 

Outre le sac, les chaussures sont sans doute l’élément le plus important d’une balade en montagne. Légères, rigides, elles doivent offrir aussi un maintien parfait. En l’occurrence, les pentes du Fuji offrent une grande variété de terrain. Champs de lave escarpés à la montée, séries de hautes marches à la montée et terrain très meuble à la descente où des billes de lave alternent avec un sol sablonneux sans tenue.
 
En l’occurrence, c’est le modèle High Route que nous avons pu tester sur les pentes japonaises ainsi que sur quelques montées alpines. Légère au pied, la High Route est agréable et conviendra parfaitement à tous ceux qui parcourent en priorité des chemins de randonnée peu accidentés.

Souple et néanmoins équipées d’une semelle Vibram, elle s’accorde également avec une pente raisonnable. En revanche dès que le terrain devient plus difficile, elle est moins à l’aise et manque de rigidité dans les passages de pierriers ou le franchissement de blocs importants où l’on est souvent sur la pointe de la chaussure.
 
A cet égard, en trois sorties dont la montée du Fuji, on a pu constater un tassement du matériau intermédiaire du talon ainsi que sa déchirure. Le manque de hauteur à la cheville peut aussi pénaliser tous ceux qui cherchent un maintien ferme dans un terrain difficile. La High Route de Millet est une chaussure parfaite de randonnée de par sa légèreté et l’on apprécie particulièrement son matériau étanche qui permet de conserver les pieds au sec même si l’on est obligé de traverser un torrent de montagne.
 
Joël Chassaing-Cuvillier 

Article publié le 11/09/2017 à 01:00 | Lu 4390 fois