Crizal Prevencia : le premier verre qui protège de la lumière bleue et prévient la DMLA

Essilor vient de lancer Crizal Prevencia, qui s’annonce comme « le premier verre qui protège des effets nocifs de la lumière bleue et prévient les risques d’apparition de la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age* ». Si l’on connaît bien les dangers des UV, ceux de la lumière bleue, présente dans les rayons visibles de la lumière, restent encore méconnus.





Crizal Prevencia : le premier verre qui protège de la lumière bleue et prévient la DMLA
Responsable de la régulation des cycles de sommeil et de l’humeur, la lumière bleue est également très toxique, et contribue à l’apparition de la DMLA.

Après quatre années de recherche en collaboration avec l’Institut de la Vision, Essilor franchit donc un nouveau cap dans la préservation du capital visuel et lance Crizal Prevencia, le « premier verre qui filtre les ondes négatives de la lumière bleue pour n’en garder que les effets positifs ».

 
La lumière bleue, essentielle et pourtant nocive, est omniprésente. Tandis qu’elle est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme, grâce à son rôle régulateur du rythme circadien (jour / nuit) et de l’humeur, et à son action sur le réflexe pupillaire (l’œil qui se ferme quand il est ébloui), la lumière bleue, qu’elle soit naturelle ou artificielle, comporte une partie nocive, dont les effets cumulés peuvent contribuer à l’apparition de maladies rétiniennes comme la DMLA.
 
Or, la lumière bleue est omniprésente dans l’environnement intérieur des Français, peuplé d’ampoules basse consommation ou à LED et d’écrans LCD (téléviseurs, tablettes, téléphones portables, consoles de jeux). Ce sont plus de 1,3 million de personnes en France qui sont aujourd’hui touchées par la DMLA, faisant de cette pathologie la principale cause de cécité chez les personnes âgées. Et ce chiffre pourrait même doubler dans les trente années à venir à cause du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie.
 
Essilor, après avoir étudié les effets néfastes des UV, est allé plus loin encore et a entrepris des recherches en collaboration avec l’Institut de la Vision afin d’identifier très précisément les longueurs d’onde bénéfiques et nocives de la lumière bleue sur la rétine.
 
Le spectre toxique de la lumière bleue pour la première fois identifié

Jusqu’à présent, le spectre de la lumière bleue (qui s’étend entre 380 et 500 nm) n’avait jamais été décomposé pour en identifier les fréquences nocives pour la rétine. Le fabricant de verres a étudié pendant deux ans, aux côtés de l’Institut de la Vision, la partie « bleue » du spectre visible de la lumière, et a mis en place un protocole jamais réalisé jusque-là : un test in vitro d’illumination sur des cellules rétiniennes pour établir la nocivité des rayons, en fonction de leur longueur d’onde.
 
Première scientifique, ce test a permis d’identifier avec précision la fréquence des ondes les plus nocives pour les cellules rétiniennes, et a mis en évidence l’impact cumulatif des ondes de 435 nm
+/- 20nm sur la santé rétinienne, ainsi que leur rôle dans la DMLA.
 
Aboutissement de cette recherche collaborative, Essilor propose aujourd’hui "le premier verre offrant une correction des défauts visuels mais aussi une protection complète contre les effets néfastes d’une partie de la lumière bleue. Ce verre, baptisé Crizal Prevencia, possède ainsi un filtre sélectif protecteur, permettant de laisser passer la lumière visible essentielle et d’arrêter la lumière nocive, UV et lumière bleu-violet".

Article publié le 27/09/2013 à 03:00 | Lu 6890 fois