Avize : une maison de retraite qui préfère... prévenir que guérir !

Inauguré début juin, la maison de retraite Augé Colin d’Avize dans la Marne possède une architecture en forme de fleur ou de coquillage. Ceci, afin d’offrir aux résidents un esprit de convivialité. Mais les responsables de cette structure font également appel à différents produits et aménagements intérieurs antimicrobiens pour assurer un environnement plus sain aux personnes âgées.


De nos jours, les structures (maisons de retraite, hôpitaux, etc.) qui accueillent les publics âgés font tout ce qu’elles peuvent (en principe) pour limiter le développement des microbes et donc, la propagation des maladies dont certaines peuvent s’avérer catastrophiques, voire létales, pour les ainés les plus fragiles.
 
Au-delà du nettoyage systématique des lieux de vies et/ou de soins, il existe de nos jours d’autres solutions qui viennent s’ajouter à l’arsenal de lutte contre les microbes et les bactéries. C’est le cas de cette nouvelle maison de retraite d’Avize, un petit village niché au cœur du vignoble champenois.
 
Depuis quelques semaines, les résidents de cet EHPAD jouissent d'un bâtiment flambant neuf. Par ailleurs, grâce à certains éléments d’architecture intérieur à base de cuivre (métal réputé pour son action antimicrobienne), les personnes âgées bénéficient d’une protection supplémentaire pour leur santé et leur bien-être. Ce métal est donc présent au sein même de l’établissement, dans les poignées de porte, dans les mains-courantes ou dans le rampes
 
Comme le souligne le communiqué du fabriquant, « ces éléments détruisent rapidement les micro-organismes déposés à leur surface par les résidents, le personnel et les visiteurs. Les poignées de porte et les mains courantes limitent ainsi la transmission des infections. Les bactéries telles que E. coli, ou des virus tels que celui de la grippe, ou de la gastroentérite sont détruits ».
 
Avize est l'un des sept EHPAD/MARPA de la région Champagne-Ardenne à être suivi dans le cadre d’une étude pilotée par l’Université de Reims Champagne Ardenne et l’Antenne Régionale de Lutte contre les Infections Nosocomiales (ARLIN). D’une durée de trois ans, elle doit mesurer la diminution de la contamination des surfaces et des infections apportées par les produits de la marque Steriall. 

Publié le 02/08/2016 à 03:23 | Lu 2068 fois