Alzheimer : la maladie serait liée au taux de leptine

Selon une récente étude américaine réalisée par l’Ecole de médecine de l’Université de Boston (BUSM), un fort taux de leptine (protéine de régulation de l’appétit) serait associé à une diminution du risque de développer une maladie neurodégénérative.





Cette étude, qui a duré douze ans, a porté sur l’analyse du taux de concentration de leptine chez 785 personnes âgées. Les chercheurs américains ont ensuite découvert que les sujets ayant un taux plus faible de leptine étaient plus à risque de développer une maladie de type Alzheimer, que les autres qui affichaient un taux plus élevé.

Plus concrètement, un quart des personnes suivies pendant ces douze années, qui avaient un faible taux de leptine ont développé la maladie d’Alzheimer contre 6% seulement chez les autres qui affichaient des taux plus élevés.

Pour les scientifiques, cela prouve bien les effets bénéfiques de cette protéine sur les fonctions cognitives et signifie que le taux de leptine pourrait servir de biomarqueur pour diagnostiquer la maladie.

Cette découverte pourrait déboucher à terme, sur de nouvelles thérapeutiques dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Rappelons -très schématiquement- que la leptine est une protéine produite par les cellules graisseuses après un repas et qu’elle régule notre appétit.

Cette étude vient d’être publiée dans la revue scientifique The Journal of the American Medical Association (JAMA).

Article publié le 05/01/2010 à 17:18 | Lu 4904 fois