AVC et infarctus : une avancée scientifique pour réduire les risques

L'analyse échographique des vaisseaux du cou, la mesure des anomalies des parois des artères carotides et des dépôts associés formant des plaques ainsi que des indices spécifiques relevés dans le cadre de plus de 25.000 tests cliniques, permet désormais d'évaluer le risque individuel d'un patient de présenter un accident vasculaire cardiaque ou cérébral. Une percée scientifique initiée par le Professeur Pierre-Jean Touboul.


En France, selon les statistiques, entre 130.000 et 150.000 nouveaux AVC surviennent tous les ans et l’on estime à 700.000 la population atteinte d'un AVC dont la moitié conserve un grave handicap moteur et/ou du langage altérant les capacités de communication…  
 
D’autre part, les accidents cardiaques sont au nombre de 120.000 par an. Enfin, les accidents vasculaires représentent en France pratiquement un tiers (28%) de la mortalité avec 150.000 décès annuels.
 
Rappelons que l’une des causes principales de ces accidents est l'athérosclérose, due à une accumulation de dépôts de cholestérol et de caillots sanguins sur les parois artérielles. Mais heureusement, le dépistage des patients « à risque » a évolué depuis vingt ans !
 
Aujourd’hui, l'analyse échographique des vaisseaux du cou, la mesure des anomalies des parois des artères carotides et celle des dépôts associés formant des plaques ainsi que des indices spécifiques relevés dans le cadre de plus de 25.000 tests cliniques, permet désormais d'évaluer le risque individuel d'un patient (élevé, moyen ou faible) de présenter un accident vasculaire cardiaque ou cérébral (AVC).
 
L'intérêt majeur de ce dépistage, au-delà d’être non traumatique et très facile à réaliser, est de permettre pour les patients détectés « à risque » de mieux cerner, ou de dépister plus tôt un facteur de risque tel que l’hypertension artérielle, le diabète ou l’hypercholestérolémie… et d’initier les mesures préventives (comportement alimentaire ou de style de vie, traitement médical spécifique …) visant à retarder l’évolution de cette maladie.
 
On peut considérer, dans l’état actuel de nos connaissances, qu’ignorer cet examen simple et efficace représente pour les personnes porteuses d’un risque familial potentiel, une perte de chance pour une prévention précoce et active d’un accident vasculaire. Dont acte.
 
Résultat d'un travail de recherche de plus de 30 ans, de tests cliniques et de dizaines de publications scientifiques internationales, le Professeur Pierre-Jean Touboul  a réuni son expertise au sein d'un logiciel de détection préventif peu coûteux du risque cardio-vasculaire. Il est efficace et largement validé, appelé M'Ath (Mesure de l’athérosclérose), il est par ailleurs en voie de déploiement en France et à l'international dans les cliniques, hôpitaux et cabinets spécialisés. 

Publié le 29/05/2017 à 11:16 | Lu 1869 fois